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Thérapie par mouvement oculaire: EMDR

- Psychologie de l'adolescent -

Prise en charge de l’adolescent de 13 à 18 ans victime d’un traumamatisme et/ou de harcèlement, par l'EMDR.

Motifs de consultation
  • Harcèlement verbal, physique ou psychologique

  • État de stress post-traumatique (agression, accident, viol, guerre, hold-up, etc.)

  • Deuil

  • Divorce parental

  • Douleurs

  • Phobies

  • Émotions négatives 

  • Croyances limitantes

Prise en charge

Le traumatisme est un choc émotionnel violent. C’est une perturbation aiguë ou durable, plus ou moins intense, de l'équilibre psychique due à la confrontation à une situation violente, à la peur pour sa propre vie, à une menace pour son intégrité ou celle d'un proche. Le harcèlement, lui, se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique.
Dans ces expériences à fortes intensités émotionnelles, on peut retrouver la violence domestique, les abus physiques ou sexuels, les accidents, les pertes de proche, la négligence, etc.

Une mauvaise gestion de ces différents vécus peut offrir un terrain propice chez le jeune à l’apparition d’anxiété, d’une dépression, de troubles de la mémoire et de l’attention, de troubles du sommeil, de comportements agressifs, de problèmes de relations interpersonnelles, etc. De plus, elle peut avoir des impacts délétères sur le développement émotionnel, mental et comportemental de l’adolescent.

Au sein d’un cadre thérapeutique bienveillant et sécurisant, ce suivi accueille l’adolescent sans jugement afin qu’il se sente libre de prendre le temps de se poser, de se nommer et de se sentir respecté.

Dans ce contexte, le psychologue va utiliser une technique appelée EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) qui est une aide adéquate pour aider l’adolescent à aborder et à dépasser son traumatisme afin qu'il puisse continuer à se développer de manière saine.

L’EMDR est une pratique de désensibilisation et de reprogrammation par les mouvements oculaires. Il permet de débloquer les mécanismes naturels de traitement de l’information afin que le traumatisme puisse être re-traité.

Cette thérapie permet d’évacuer la charge émotionnelle négative liée au traumatisme, mettant ainsi fin aux souffrances et aux réactions néfastes (anxiété, peurs incontrôlées, crises de panique, compensations de toutes sortes, …). Elle est efficace dans d’autres types de troubles comme la toxicomanie, l’anorexie ou la dépression.

Des perturbations (symptômes divers) apparaissent quand notre cerveau est dépassé par un choc traumatique et n’arrive pas à traiter (ou digérer) les informations comme il le fait normalement. Il reste bloqué sur l’évènement, sans que nous en ayons conscience et ce sont les vécus traumatiques non digérés qui sont source de ces perturbations.

Un entretien préliminaire permet à l’enfant d’établir une relation de confiance avec son psychologue et d’identifier, avec son aide, le ou les souvenirs traumatiques à l’origine de ses difficultés. Ces souvenirs sont ensuite re-traités lors des séances. Le processus de traitement activé par la méthode est un processus conscient. Il correspond à ce que fait naturellement notre cerveau quand il ne se bloque pas.

Au début d’une séance EMDR, le praticien demande à l’enfant de se concentrer sur l’évènement perturbant, en gardant à l’esprit les souvenirs sensoriels, ainsi que les pensées et ressentis actuels qui y sont associés. Le praticien commence alors des séries de stimulations bilatérales alternées, c’est-à-dire qu’il stimule le cerveau alternativement du côté gauche puis droit : soit par des mouvements oculaires, soit par des stimulations tactiles, soit par des bips sonores. Entre chaque série, il suffit alors que la personne remarque ce qui lui vient à l’esprit.

Les séries de stimulations bilatérales continuent jusqu’à ce que le souvenir de l’évènement ne soit plus source de perturbations mais soit associé à des ressentis calmes ainsi qu’à des pensées positives et constructives. Lors d’une séance d’EMDR, la personne peut traverser des émotions intenses, et à la fin de la séance, il peut généralement ressentir une nette amélioration.

Informations pratiques

Proposé par

Jennifer MICHIELS, neuropsychologue et pédopsychologue systémicienne.

Séance individuelle (45 min): 55 euros.

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