Thérapie cognitivo-comportementale

Les thérapies cognitivo-comportementales sont des thérapies « actives ». Cela signifie que durant toute la durée du suivi, le psychologue va échanger en permanence avec l’adolescent, le renseigner, lui proposer des techniques et astuces dans le respect de son rythme au sein d’un cadre bienveillant et sécurisant.

Dans un premier temps, le thérapeute va tenter de déterminer avec le jeune ce qui ne va pas, les circonstances dans lesquelles le problème est apparu, préciser les facteurs déclenchants et ceux contribuant à son maintien. Il va également s’intéresser aux conséquences de ce problème dans la vie de l’adolescent, et ce, tant dans sa sphère familiale, scolaire, qu’amicale. Souvent, la consultation se déroulera à travers un média, familier ou non au jeune (=support permettant de facilité la discussion en thérapie).
De temps en temps, il est possible que le professionnel ait recours à des tests afin de vérifier -voir exclure- certaines hypothèses dans le but de proposer la prise en charge la plus adéquate.

Les TCC, à la différence des thérapies psychanalytiques, ne prennent pas en compte l’hypothèse selon laquelle les symptômes relèvent de l’inconscient ou de la sexualité infantile. Le but n’étant pas que le jeune ait une connaissance de sa vie psychique, cette approche s’intéresse simplement à modifier les comportements, les émotions et les pensées qui font souffrance dans l’ici et le maintenant.
L’objectif réel est que l’adolescent connaisse ses pensées (cognitions) et ses comportements face à une situation précise qui lui pose problème (angoisse, phobie) et qu’il agisse selon un schéma donné.

Souvent, le psychologue va inviter les parents en séance, afin de comprendre la difficulté que traverse l’enfant, tant d’un point de vue théorique que d’un point de vue plus comportemental. Le professionnel va alors leur donner des outils pour le quotidien et les renseigner sur le type de soutien nécessaire à apporter à leur enfant au vu de la situation.